Quelques jours avant notre Assemblée Générale Ordinaire, nous avions écrit à M. le Maire pour lui proposer quelques solutions à mettre en oeuvre afin de donner un coup d'arrêt aux trop nombreux méfaits dont nous sommes victimes. Avec comme première disposition à prendre : demander à l'Etat des renforts ponctuels de Police, le temps que la vidéosurveillance et la Police Municipale de la ville soient opérationnelles. Etant pris par une autre réunion, il n'a pu assister à notre A.G. et est arrivé alors que celle-ci était terminée. Devant l'absence de communication de la part des élus, suite aux méfaits subis, certains ont réclamé au Maire d'en débattre avec nos adhérents lors d'une rencontre ultérieure consacrée à ce sujet. Nous avons transmis à son secrétariat l'identité et l'adresse de nos adhérents et anciens adhérents et réservé une salle de la MdVA pour la date indiquée par le Maire. Cent personnes étaient présentes ce jeudi 28 février. Parmi cette foule d'adhérents, environ dix personnes non adhérentes à l'ASSPB et non convoquées ont également été admises à participer à la réunion.
Au cours des deux heures d'échanges un grand nombre de questions ont été posées et divers arguments ont été développés :
-
sur le fonctionnement des caméras installés ou qui le seront,
-
sur l'accueil réservé aux plaignants au Commissariat,
-
sur les difficultés à obtenir le "17".
-
sur les autres moyens de joindre la Police : appeler le 04.90.18.45.00 ou la Mairie : 04.90.49.36.36,
-
sur la différence entre les ASVP et la Police Municipale,
-
sur la petite délinquance,
-
sur le nombre important de logements sociaux qui selon certains augmenterait la délinquance,
-
sur le changement des modes opératoires des malfaiteurs,
-
sur des réseaux mafieux organisés,
-
sur les statistiques établies,
-
sur l'abandon de l'autorité parentale et le développement de la violence chez les jeunes,
-
sur les dispositifs mis en place par la Ville et les Collectivités Territoriales au travers des associations d'animations et de médiation (SAP, ADDAP, Espace Familial de Vie, la Maison Publique de Quartier,...),
-
sur le manque d'informations sur le résultat des enquêtes menées,
-
sur les moyens à mettre en oeuvre pour la protection de nos habitations,
-
etc...
Le débat s'est déroulé de façon correcte même si l'irritation de certains était palpable et bien compréhensible. La société change, les moeurs et les comportements aussi. Pour autant cette situation doit-elle être ignorée? Bien sur que NON.!
En ce qui nous concerne, notre association a toujours recommandé à nos adhérents d'être vigilants, et solidaires. Cette solidarité a d'ailleurs permis de faire avorter quelques tentatives de cambriolages. Il faut continuer à s'appuyer sur le concours de la Police et maintenir la pression sur les élus locaux pour qu'ils obtiennent des Ministères les moyens nécessaires. Nous sommes conscients que l'Etat, qu'il soit de droite ou de gauche, se désengage de ses responsabilités régaliennes. Les élus locaux ne peuvent pas tout, il doivent par la force des choses suppléer à ces manquements, notamment en créant, depuis quelques années, des Polices Municipales.
Face à la montée en puissance de tous ces méfaits, la réflexion s'impose afin qu'ils ne fassent pas de nous, à notre tour, des hommes dangereux et irresponsables.
Photos MdVA :