Ville à 30 - Ville à vivre :

L’association « Rue de l’Avenir » a proposé, au mois de décembre 2010, une rencontre régionale sur le thème : « Ville à 30 - Ville à vivre ». N’ayant pu y participer, nous publions de larges extraits d’un article consacré à cette journée, paru  dans le journal  (N°17, janvier 2011) de l’APROVEL, association pour la promotion du vélo.

«  …La centaine de participants, élus, techniciens et associatifs… a pu apprécier la qualité des interventions et des débats inscrits au programme.

La ville à 30 : une ambition retrouvée :

Aires piétonnes, zones de rencontre, zones 30 (avec double sens cyclables) permettent d’améliorer la qualité de vie en recréant des liens sociaux pour le plus grand plaisir des citadins. Des photos de villes suisses, où circuler en ville à plus de 30 Km/h est devenu impossible, nous font découvrir un espace public convivial avec un impact sur les commerces. Mais nous aurons aussi, au cours de la journée de nombreux exemples français avec des villes totalement à 30 en Ile de France, Paris qui généralise les double sens cyclables et Chambéry qui depuis 30 ans donne la priorité aux piétons avec pour résultat une baisse considérable du nombre et de la gravité des accidents (590 victimes à la fin des années 70 et 38 en 2006)..

Des enseignements pour notre région :

Comme l’indique un urbaniste, toutes les villes européennes qui ont un centre historique ont réussi à en éloigner le trafic automobile excepté dans le Sud-Est de la France décrit comme un îlot de résistance. Les volontés politiques encore timides pourront désormais s’appuyer sur les enseignements délivrés par les spécialistes en mobilité et transports lors de cette journée. Les résultats de leurs travaux ont montré qu’une ville à 30 permet une cohabitation harmonieuse de tous les modes de déplacements créant ainsi une plus grande liberté de mouvement pour les piétons et les cyclistes.

Quelques bons élèves dont Salon :

Face à une population parfois récalcitrante, il est des élus en PACA qui adoptent des démarches  volontaristes tel le maire de Cagnes sur Mer qui nous a raconté lors d’un débat comment il est parvenu à réduire l’espace de  circulation et de stationnement en front de mer au profit de la promenade à pied et à vélo. Salon a fait aussi figure d’exemple et son directeur des Services Techniques Guillaume Leclerc a pu rendre compte de la  détermination de la municipalité engagée dans la généralisation des Zones 30, le développement d’aires piétonnes et l’aménagement d’un espace de vie sur une place enfin libérée du stationnement des véhicules…»                Alain MICHEL

       

                         Modèle néerlandais :